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Agnès b. défend le made in France http://www.lexpress.fr/styles/createurs/agnes-b_1293111.html
 
 
 

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agnès b.

Women’s winter 2016 fashion show

http://fashionshow.agnesb.com/en/womenwinter2016/

Style

 

Défilé agnès b. (collection automne-hiver 2016-2017) au Palais de Tokyo. Paris, le 8 mars 2016.
Défilé agnès b. (collection automne-hiver 2016-2017) au Palais de Tokyo. Paris, le 8 mars 2016. http://www.purepeople.com/article/agnes-b_a174940/1#m2121385

 

 

Fashion week : Agnès b, 40 ans de mode et de culture

Par Corinne Jeammet (avec AFP) @Culturebox Mis à jour le 09/03/2016 à 09H08, publié le 09/03/2016 à 09H05
Agnès b. pap féminin ah 2016-17, à Paris 
Agnès b. pap féminin ah 2016-17, à Paris © MARTIN BUREAU / AFP

 

40 ans après l’ouverture de sa première boutique, Agnès b. a présenté un défilé résumant tous les styles féminins. Une collection anniversaire, urbaine et sobre, sans artifice, à l’image de la styliste qui déclare : « J’aime le vêtement, celui qu’on peut garder et remettre dix ans, vingt ans après ».

Élégance urbaine, sobre et confortable, sans artifice, le style Agnès b., ce sont des jupes en lainage longues et amples assorties à des pulls moelleux et des bérets, des manteaux à carreaux qui cachent de petites robes imprimées de paysages bucoliques, des blousons en mouton retourné tout douillet, les costumes pour la wonder woman et une mariée en pantalon…

Agnès.b pap féminin ah 2016-17, à Paris.
Agnès.b pap féminin ah 2016-17, à Paris.© MARTIN BUREAU / AFP

 

« Vive les femmes ! », ont proclamé ses 25 mannequins, en brandissant de grandes lettres cartonnées lors du final du défilé le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.

Agnès.b pap féminin ah 2016-17, à Paris
Agnès.b pap féminin ah 2016-17, à Paris© MARTIN BUREAU / AFP

 

 

« Je n’aime pas la mode, j’aime le vêtement »

Sa signature tracée d’une écriture penchée, ses cardigans à boutons pression et t-shirts rayés ont fait sa popularité. 40 ans après l’ouverture de sa première boutique rue du Jour, près des Halles, elle a réédité des pièces des débuts comme ses jupons colorés. « Je les avais faits à l’ouverture de la boutique, teints dans ma baignoire, ils n’étaient même pas secs parfois ! », raconte la créatrice de 74 ans de son vrai nom Agnès Troublé. Pour cet anniversaire sont prévus des expositions, la réédition de t-shirts d’artistes et un livre (septembre 2016).

Agnès.b pap féminin ah 2016-17, à Paris
Agnès.b pap féminin ah 2016-17, à Paris© MARTIN BUREAU / AFP

 

« Je dis souvent que je n’aime pas la mode, mais j’aime le style, j’aime le vêtement, celui qu’on peut garder et remettre dix ans, vingt ans après », décrit-elle, vêtue d’une jupe longue en crêpe Georgette sur laquelle est imprimée une photo de paysage islandais. « J’ai toujours voulu faire des vêtements bien pensés, faits pour la vie moderne, dans lesquels ont peut avoir confiance », explique-t-elle.

Agnès.b a réalisé un film « My name is Hmmm… » en 2014. Le teaser 1

Mécène, collectionneuse d’art, galeriste, elle évoque ses soirées avec Basquiat : »On était comme larrons en foire ! » ou ses souvenirs avec Keith Haring rencontré à Venise. Férue de cinéma, productrice, elle a réalisé un film « My name is Hmmm… » en 2014 et habille David Lynch. Cette amatrice de musique a habillé David Bowie, notamment pour ses anniversaires de 50 ans et 60 ans.

Agnès.b a réalisé un film « My name is Hmmm… » en 2014. Le teaser 2

« Je ne fais pas vêtements qui se démodent »

Connue pour ses vêtements sobres et urbains, Agnès b. ne regarde pas ce que font ses pairs. « Je ne suis jamais allée nulle part, ni chez Kenzo, ni chez Sonia Rykiel, ni chez Isabel Marant. Je n’ai pas envie de savoir, j’aime mieux regarder la rue », explique-t-elle.

Quant aux débats qui agitent le monde de la mode sur le calendrier des collections, ils ne la concernent pas: « On ne fait pas des vêtements qui se démodent au bout de deux mois, on n’est pas dans la même problématique », tranche-t-elle : « Je suis différente, un peu franc-tireur ».

Une découvreuse de talents

N’a-t-elle pas envie de passer le relais ? « Je vais organiser peu à peu », dit-elle projetant de constituer un bureau de stagiaires payés « pour repérer quelqu’un à terme ». Mais « je vis au jour le jour, j’adore mon travail ! »

Depuis 2004, Agnès.b invite des stylistes débutants à créer de petites collections vendues aux côtés de la sienne dans ses boutiques. Ces collaborations sont griffées du nom des jeunes stylistes. L’atelier, des équipes expérimentées, les boutiques, le savoir-faire et le réseau de fabricants de la maison mis à sa leur disposition.

La créatice Agnès.b au final de son défilé pap féminin ah 2016-17, à Paris
La créatice Agnès.b au final de son défilé pap féminin ah 2016-17, à Paris© MARTIN BUREAU / AFP

 

Aujourd’hui, Jerome Pierre y présente plusieurs silhouettes. Attiré par l’ultra-moderne et le minimalismeil conçoit le vêtement comme une architecture fluide qui met en scène le mouvement. Fin 2014, il rencontre Agnès et crée, avec ses équipes, l’atelier et les toilistes, pour la saison été 2016, un vestiaire où le confort, la légèreté et la fluidité sont conjugués dans des matières nobles, habituellement réservées au soir et au formel. Les motifs s’inspirent de l’Art Génératif, symbolisant l’Idée, structurée mais immatérielle… Jerome Pierre travaille actuellement au développement d’une ligne d’accessoires disponible sur steilheit-paris.com.

Je déteste la pub

A 17 ans, elle se marie avec l’éditeur Christian Bourgois, dont l’initiale du nom de famille devient sa signature de styliste. Patronne d’une maison de 2.000 salariés, elle fait fabriquer 40% de ses vêtements en France. Sa marque, distribuée dans 300 boutiques et corners (dont 141 au Japon), a réalisé un chiffre d’affaire de 300 millions d’euros en 2015. Et sans jamais faire de publicité pour sa marque . « Je déteste la pub ! C’est de la manipulation », clame Agnès b.

PFW: Vive la Femme! Vive Agnès B!

 

Autoproclamée franc-tireur de la mode, comme à son habitude Agnès B brise les conventions et nous délivre avec toute sa générosité une belle histoire, poétique et pleine de véracité. Intitulée Les cygnes comme des filles, les filles comme des cygnes, cette collection est une ode à la femme.

Tel un cygne, gracieuse, lumineuse et inspirante, la femme Agnès B évoluait fièrement dans l’enceinte du Palais de Tokyo ce mardi . Pour parfaire cette nouvelle histoire, la plus arty des créatrices ne s’est pas cantonnée aux nuances noires qui incarnait sa marque de fabrique depuis de longues années. Son vestiaire intemporel adopte de nouvelles couleurs, les motifs 70’s côtoient des gris irisés et teintes chocolat. Simplicité et qualité sont alors les maitres mots, les matières souples et élégantes qui s’adaptent à toutes les morphologies viennent nous séduire.

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Alors qu’on s’insurgeait sur le sort de la diversité au sein des podiums français dans le dernier numéro Modzik, on apprécie d’autant plus le choix des modèles pour ce défilé. Des femmes aux origines variées, de la Bielorussie à la République Dominicaine en passant par le Vietnam, les mannequins incarnent une mixité qui se fait trop rare dans les coulisses de la mode française. Agnès B a pour éthique de ne jamais embaucher des mannequins trop maigres et on la remercie. La créatrice donne une belle leçon aux autres maisons françaises, il est justement plus agréable de voir des femmes  ayant des courbes parce que chaque femme peut s’identifier en la femme Agnès B.

Bien que les looks soient relativement simples, on aime particulièrement la douce énergie qui émane de ce show. L’exploration des coupes et des matières ainsi que la finesse des détails viennent rebooster des classiques. Et pour clore le défilé, la créatrice a réinventé la robe de mariée, lors de la saison précédente elle revisitait déjà la fameuse combinaison de travail en une robe de mariée, aujourd’hui celle-ci se féminise et prend l’aspect d’une combinaison près du corps aux allures indéniablement disco. Avec un tel final, on se dit que nous n’avons pas fini d’aduler les créations d’Agnès B.

Lien : http://www.modzik.com/mode/defiles-mode/agnesb-pfw/http://www.lexpress.fr/styles/createurs/agnes-b_1293111.html

 

Comment suivre la Fashion Week de son bureau?

 

MODE Toutes nos astuces pour suivre la présentation des collections automne-hiver 2016-2017 de la Fashion Week à Paris comme si vous y étiez…

Pendant la Fashion Week, les invités ont autant l’œil rivé sur leur Smartphone que sur les collections.

Pendant la Fashion Week, les invités ont autant l’œil rivé sur leur Smartphone que sur les collections. – Luca Bruno/AP/SIPA

 

Anne Demoulin Publié le Mis à jour le

La présentation des collections autome-hiver 2016-2017 démarre à Paris ce mardi. Karl a oublié de vous convier au défilé Chanel ? Qu’importe ! En ligne, il est tout à fait possible de suivre la Fashion Week comme si vous y étiez. Alors que dans les années 1950, les photographes étaient parfois interdits pour éviter la copie des nouveaux modèles, l’avènement d’Internet a changé la donne.

Sur le front row, les acheteurs professionnels, les rédacteurs de mode et les people ont leur smartphone greffé à la main pour partager immédiatement avec le plus grand nombre la présentation des collections. Mieux encore, les mannequins dévoilent les backstages sur les réseaux sociaux. Nos bons plans pour suivre la Fashion Week depuis son bureau ou son canapé.

Les clichés des professionnels

Les photographes et vidéastes de Style.com ou Now Fashion diffusent films et photos des looks en temps réel. Les mannequins foulent encore le catwalk que les visuels déboulent sur votre écran.

Une chaîne dédiée sur Instagram

Dans les défilés, on « twitte », on « vine », on « instagramme », et on « snapchate ». Les invités ont l’œil rivé sur leur smartphone, les rédactrices de mode dégainent leur iPad. C’est à se demander si quelqu’un a encore le temps de regarder le défilé proprement dit !

Instagram ouvre le 1er mars à l’occasion du lancement de la Fashion Week parisienne une chaîne dédiée. Il suffira de faire des recherches via le hashtag #PFW ou #ParisFashionWeek pour y accéder. Au menu, des vidéos et photos exclusives des coulisses des défilés, des looks présentés sur les podiums et des streetstyles les plus audacieux, postées par les insiders de la mode ultra-connectés.

Le compte Twitter à suivre

Pour se mettre dans l’ambiance de la Fashion Week, s’il n’y avait qu’un seul compte Twitter à suivre, ce serait celui de Loïc Prigent, réalisateur de documentaires dédiés à la mode. On lui doit entre autres Jean Paul Gaultier travaille, la série documentaire Le Jour d’avant, consacrée aux veilles de défilés, ou l’émission de Canal + avec Mademoiselle Agnès, Habillé(e) s pour…

Pendant la Fashion Week, Loïc Prigent délecte ses followers avec les meilleures répliques entendues au hasard des défilés et backstages. Une vision de la mode au second degré, drôle et piquante.

Le meilleur du street style

Si les équipes du Petit Journal de Canal + s’amusent à épingler les looks les plus extravagants des figures de la Fashion Week, le photographe new-yorkais Scott Schuman The Sartorialist immortalise les plus beaux.

Les défilés en direct

De plus en plus de marques diffusent en direct le défilé sur leur site, leur application ou leur page Facebook. Le défilé Balmain sera diffusé en direct le 3 mars à 15h sur le site de la maison de couture, celui d’Elie Saab en live streaming sur le 5 mars à 16h sur le site The Light of Now, le magazine d’Elie Saab, celui d’Agnès B. le 8 mars à 11h30 sur le site de la griffe. Vous avez raté un défilé en direct ? Des sites comme Parismodes proposent de visionner les shows quelques heures après, avec des bonus comme les interviews des créateurs.

Le site pour choper les collections en avant-première

Des sites comme My Beautiful Dressing ou Pré Couture proposent même de précommander en live les pièces portées par les mannequins. On survole une tenue, on clique et on ajoute au panier, tandis que sur place, il est impossible de demander le prix du manteau Issey Miyake…

A l’heure de l’instantané 2.0, la question est de savoir comment rester pertinent dans un monde où les réseaux sociaux sont omniprésents et où les clients veulent tout, tout de suite.

A New York, plusieurs griffes ont décidé de présenter des collections immédiatement disponibles à l’achat, et non plus avec six mois d’avance, comme Rebecca Minkoff, Tom Ford. Même chose à Londres, avec Burberry. Et si l’on voit mieux les modèles de son canapé ou de son bureau que sur place, alors autant rester au chaud, non ?

Lien : http://www.20minutes.fr/mode/1796719-20160229-comment-suivre-fashion-week-bureau

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