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Aloha Cyprien and Crew HI-SEAS IV,
So glad all of you are doing so well on the Big Island of Hawai’i. Need more great Ukulele music to keep you going? Here is some from my good Mauian friend Na Hoku Hanohano recipient and Kumu Hula Uluwehi Guerrero. From the Haleakala to Mauna Loa… Enjoy!
https://www.youtube.com/watch?v=mmYN-t_yaAk
http://www.kaulupono.com/new-cd.htm
With a huge “Mahalo” and continued success for all the research you guys are doing to furthering knowledge that contributes to the best advancement of mankind! Four more months!!!
All the best,
Elisabeth
In a lava tube… #hiseas @CyprienVerseux
Going deep into a lava tube, using a ladder made of a rope and trekking poles. #hiseas
8e mois “sur Mars”, voilà ce que nous faisons lorsque nous sortons du dôme
ESPACE – Depuis le 29 août 2015, je suis isolé avec cinq autres scientifiques dans un dôme, sur un volcan, pour simuler et préparer les futures missions sur Mars. Je tiens un journal de bord vidéo, avec une entrée mensuelle, tout au long de la mission.
Pour ce huitième blog vidéo, Cyprien Verseux nous présente l’extérieur du Dôme et ses missions dans des grottes de lave qui permettent de préparer un voyage humain vers Mars.
Rendez-vous le mois prochain pour le neuvième journal de bord de Cyprien Verseux. En attendant, vous pouvez également consulter son blog, en anglais et en français.
Pour revoir les précédents blogs vidéo de Cyprien Verseux, cliquez ici.
https://twitter.com/CyprienVerseux
https://walking-on-red-dust.com/
Comment se prépare-t-on à vivre sur Mars ?
Décollage réussi pour la sonde russo-européenne ExoMars qui a pour destination la planète rouge ! Ce lundi 14 mars 2016, à 10h31 (heure de Paris), celle-ci a quitté les terres de Baïkonour au Kazakhstan pour atterrir en octobre 2016 sur Mars. Si vous voulez revoir le décollage, cliquez sur la vidéo ci-dessous.
A son arrivée, elle fournira des données sur la composition de l’atmosphère martienne et notamment sur l’origine du méthane : provient-il de phénomènes géologiques ou est-il produit par des micro-organismes ? En attendant de pouvoir répondre à cette question, la NASA prend de l’avance et organise des camps d’entraînement sur Terre pour se préparer à la vie sur Mars…
Depuis plus de six mois, six volontaires habitent ainsi dans un dôme de 11 mètres de diamètre sur le flanc rouge et désertique du volcan Mauna Loa, à Hawaï. Cette installation simule un habitat martien compatible avec les premières missions prévues sur la planète rouge. L’équipe, sélectionnée par la NASA dans le cadre de la mission Hawaii Space Exploration Analog and Simulation IV, se compose d’un astrobiologiste français, d’une physicienne allemande et de quatre américains (une scientifique spécialiste des sols, une journaliste-médecin, un pilote et un architecte).
Glissez-vous dans une combinaison spatiale et passez un moment dans ce dôme atypique ! Cliquez ici pour visionner notre diaporama.
Ils ont été choisis pour leurs compétences mais aussi pour leur optimisme naturel. En effet, ils resteront confinés dans ce dôme une année, jusqu’en août 2016. Et s’ils sortent pour prélever des échantillons de roches à l’extérieur, ils devront toujours être vêtus d’une combinaison spatiale. Ce confinement et la promiscuité avec les membres de l’équipe peuvent créer des tensions d’où l’importance d’y être naturellement résistant. Les chercheurs de la NASA observent d’ailleurs avec attention les relations entre les volontaires ainsi que le moral des troupes. Ils en tireront des enseignements permettant de garantir la cohésion de la future équipe, qui se rendra sur Mars.
Une collecte massive de données
Pour effectuer ces observations, la NASA utilise différents dispositifs. « Je porte un capteur au poignet qui documente mon sommeil et mon activité physique, un tee-shirt « intelligent » qui mesure différents paramètres physiologiques, un capteur autour de mes côtes qui enregistre mon rythme cardiaque, et un badge autour de mon cou. Ce badge documente entre autres mes interactions avec mes coéquipiers : à quelle distance nous sommes les uns des autres, avec qui je parle, sur quel ton, comment mon corps réagit à ces interactions, etc. Et trois caméras nous filment en permanence lorsque nous sommes dans la cuisine ou dans la pièce principale », décrit l’astrobiologiste français Cyprien Verseux.
En plus de ces mesures, les candidats doivent remplir au moins six questionnaires par jour sur leur santé, leur moral et les interactions avec leurs collègues, ce qui leur prend entre une heure et demie et deux heures. « Pour le moment, les tensions sont plutôt rares et les conflits sont rapidement résolus », rassure-t-il.
Chaque membre de l’équipe effectue aussi ses propres recherches. L’astrobiologiste français cultive par exemple laitues, radis et tomates-cerises à l’intérieur du dôme, en testant l’efficacité de cyanobactéries. Ces micro-organismes pourraient être utilisés pour transformer la terre martienne, dénuée de composés organiques, en sol fertile pour les plantes. « Nous testons également des outils et des technologies développées pour l’exploration de Mars : des combinaisons, les systèmes de l’habitat, des méthodes pour gérer le stress, les conflits et la dépression, des programmes de réalité virtuelle aidant à gérer l’isolation et le confinement… », ajoute l’astrobiologiste.
En dehors de leur temps de travail, les candidats se distraient avec les moyens du bord. Ils sont privés d’accès à Internet à l’exception de certains sites (leurs blogs respectifs) et de leur boîte mail. En général, un email arrive avec un retard de 20 minutes (c’est le temps moyen pour qu’un message atteigne Mars depuis la Terre). Ils ont à leur disposition des films, de la musique, des livres, des jeux de société ainsi que des équipements sportifs. Mais pour garder le moral, rien de mieux, d’après Cyprien Verseux, que de jouer un petit air de Ukulélé. La NASA communiquera les premiers résultats scientifiques de l’expérience d’ici un an mais ils ne concerneront, dans un premier temps, que les trois précédentes missions du même type menées par l’agence.
Retrouver notre dossier complet sur la planète rouge dans le Ça m’intéresse de mars 2016 !
Expandable habitats may take us to Mars
By Rachel Crane and Claudia Morales, CNN Updated 1341 GMT (2141 HKT) May 5, 2016
(CNN) In sci-fi movies, space habitats are huge structures with labyrinth layouts. But Hollywood doesn’t have to deal with the issues real aerospace engineers face when contemplating future space homes — such as gravity and financial constraints.
“Gravity … is a really serious problem,” Bigelow Aerospace founder Robert Bigelow says.
He’s not kidding.
NASA estimates the International Space Station cost upward of $100 billion to build in the 1990s and required more than 115 space flights to construct. At about 250 miles above Earth, it’s in what’s known as low-Earth orbit. In space terms, that’s relatively close. What happens when we want to live on Mars?
Jason Crusan, NASA’s director for Advanced Exploration Systems Division, says if we were to build the space station again today, it would be “significantly smaller.” Because in the space world, smaller often means cheaper — at least to launch.
That’s why scientists are working to develop expandable space habitats. Instead of building rigid metal structures, they are building flexible buildings that can be sent into space when they’re deflated. Bigelow says the reduced weight and volume of these types of habitats would make them easier and cheaper to launch.
Building expandable habitats
Bigelow’s Expandable Activity Module, or BEAM, is designed to start out small and expand to four times its size once in space. The company recently attached a prototype to the International Space Station; it only took one launch with a price tag of $17.8 million. Once inflated, BEAM will add a space — about the size of a bedroom — to the orbiting research lab. The module will stay attached to the space station for two years to see how it withstands the harsh environment of space.
Bigelow knows that all eyes are on the performance of his module. During the test period, NASA will be paying close attention to the structural integrity of the BEAM module. These expendables need to be just as strong, if not stronger than, their metal counterparts. Bigelow is tight-lipped about the proprietary material from which the modules are made, but he told CNN that they include many layers of Kevlar-like materials and are incredibly strong.
“It’s a multiple-layered structure, and when something hits the first outer layer, it fractures and breaks up,” he says.
Astronauts will enter BEAM every few months to evaluate and monitor things such as temperature, pressure and radiation sensors. It will be the first time an astronaut has stepped foot in an expandable habitat in space. If the module performs well, inflatables could play a critical role in the future of space exploration.
“We would like to be part of the process of establishing a lunar station and other kinds of space outposts — maybe someday helping to support Mars ambitions,” Bigelow says.
A long road
NASA was into the benefits of expandable technology long before Bigelow arrived on the space scene.
Echo 1, an inflatable device, launched in 1960. But it took some time until soft structures were strong enough to be considered for crewed operations.
In the 1990s, NASA started working on a design concept for an inflatable living quarter for a manned mission to Mars. The program was called TransHab, but it never got beyond ground testing because the space agency abandoned it in 2000.
Bigelow licensed and further developed the technology that was developed during the TransHab program. In 2006 and 2007, Bigelow launched Genesis 1 and 2, showing that the expansion and launching systems could work.
Deep Space habitats
Bigelow’s expandable habitats have only been tested in low-Earth orbit — between 85 miles (137 kilometers) and 2,000 miles (3,219 kilometers) in altitude — but NASA’s Crusan says he thinks they will play a role in future journeys to deep space.
“These habitats are essential to executing our overall Mars endeavors,” he says.
Yet the habitats that will bring humans to deep space will be considerably different from what has been seen.
“To date we’ve thought about habitats as stations,” Crusan says. “All of our habitats in the future … will also have propulsion with the engines to take us to our destinations.”
Which brings us back to the issue of size.
“The heavier something is, the harder it’s going to be to move around the solar system,” Crusan says.
The International Space Station has the volume of a six-bedroom house, and, according to NASA, it’s three to four times the volume needed to send four astronauts to and from Mars.
Bigelow Aerospace isn’t the only name in the space habitat industry. NextSTEP, NASA’s primary funding program for commercial industries, has contracts with Boeing, Lockheed Martin and Orbital ATK to develop designs for space habitats.
NASA plans to invest $65 million in commercial industries in the next 14 months. It also intends to spend more than $50 million internally this year on such things as life support systems, radiation protection and logistics management — all of which need to be considered when sending humans to live in space.
For more on the future of space travel, see Rachel Crane’s Way Up There series.
Link/Videos: http://edition.cnn.com/2016/05/05/tech/way-up-there-where-will-we-live-space/index.html